Liturgie pour le temp ordinaire
91/C; 102 /B] et une pré face [LTF 385 en par tie ]; mai s cer tai ns de ces tex tes remon tent peu t-êtr e déj à aux Iv e et V' siècles. Dès le VI' siècle , le Benedi ctus [LD 233 ] s'ajou te au Sanctus dans la prière eucharistique. Au VII e siè cle, la litur gie de St Jean Chr yso stome supp lan te peu à peu la litur gie de St Ba si le ; no us lu i de vo ns no tammen t sa tr ès be ll e in tr od uc ti on de l 'a na ph or e [LD 228/K] et la prière conclusive bien connue [LD 139/A]. La lit urgi e nestorienne date aussi de ce siècle [LTF 89/13]. Au début de ce siècle se situe le deuxième grand sacr amen taire latin, le gél asi en, duque l pro vie nnent de nombreuses oraisons [p. ex. LTF 50, les deux; 72 /A et B; 82 /C ; 104/ A; 279/ 1; 342/ B; et c. ] et un e pr éf ac e [LTF 303] , ai ns i qu 'une pri ère matinale [LD 178 /A] et plusieurs pri ère s conclusives. Au milieu du siè cle , on a le troisième sacr amen taire latin, le grégori en, qui nous a donné semb lablement des ora isons [LTF 20 /A; 89 /C; 360/C; LD 88 /C]. C'est éga lement au Vi l e sièc le que remontent les Antienne s O [mises en forme de prière dans LTF 58s] et les trois premières interpel lations des Impropères [LTF 259]. Et c'e st à la fin du VII° siè cle que le pape syr ien Serge lei introd uit l'Agnu s Dei [LTF pas sim, LD 241 ] dans la lit urg ie de communion de la Mes se romaine. Du VIII e sièc le, nous tenons les belles introductions pascales [LTF 310s et 314] dues à Jea n Damascène. En Occ ident, Alcuin, théologien de Cha rlemagne, réo rgani se le cul te; il est l'auteur d'une belle prière de repentance [LD 48/G]. Au IX e siè cle , Rhaban Mau r, élè ve d'Alcu in, compo se l'hymne cél èbr e Ven i, Creato r Spiritus [LTF 374 = P&C n° 328]. C'est en ce même siècle que les Impropères trouvent leur forme actuelle [LTF 259s]. Au X e siècle, pour l'ouverture pénitentielle de la messe, appa raît la prière Aufer a nobis [LD 65 in fine, LD 67]. En Angleterre s'établit à la même époque, à Salisbury, le rite qui sup plant era les aut res rites régionaux, le Sarum use, sur leq uel six siè cles plus tard, la Ré fo rmat ion angl ic ane él abor er a sa li tu rg ie [du ri te de Sa rum, nous avon s la pr iè re conclusi ve 372 = LD 99/C]. Entr e le X' et le XI' siècle, la dern ière requête de l'Agnus Dei est inf léchie dans le sens d'une prièr e pour la pai x : Don a nob is pac em [P&C n° 132 D, p. ex.]. Le XI e siècle, nous a donné en son début, soit peu après l'an 1000, la séquence V ictimae paschali laudes, de Wipo de Bourgogne, d'où le chant populai re a tiré, dès la fin du sièc le déj à (ou tout au début du siècle sui van t) le cantique Christ ist erstanden avec sa mélodie [P&C n° 303 ] adaptée du grégorien. De la même séquence grégor ienne Luther tir era à la Réforme un autre cant ique, Christ lag in Todesbanden [P&C n° 322, 306]. En Angleterre, Leofr ic, évêque de Crediton, est peut-être l'auteur de la prièr e citée dans le cadre du rite de Sarum [LTF 372 , conclusion = LD 99/C], pri ère que tous les anglicans savent par cœur. En ce même siècle enfin, Anse lme de Cant erbury nous donne une belle priè re au crucifié [264s/A]. Le XII e siècle est dominé par la personnalité de Bernard de Clairvaux qui appelle à la contempl at ion du Ch ri st cr uc ifié et à la cr oi sade ; la Pa ss ion du Chri st va dé so rmai s imprégner la piété méd iévale, et au siècle suivant, Arnulf de Lou vain, inspiré par les sermons de Bernard de Clairvaux, composera son Salve, caput cruentatum (voir ci-après). Du XII' siècle date la séquence Salvator mundi [dont le début, devenu une antienne, termine les pr ière s de la Semaine sa in te , LTF 235 -241] . C'es t auss i au XII° si èc le qu 'appar aît la mélodie sur laquelle nous chantons [P&C n° 245] l'adaptation du Veni, redemptor gentium d'Ambroise de Milan. Le XIII e siècle est le siècle de la scolastique à son apogée; une prière de Thomas d'Aquin sert de prière finale après la communion de Pentecôte [LTF 389, adaptée]. C'est un siècle 100
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