Liturgie pour le temp ordinaire
Stary, Othmar (contemporain), catholique-romain Bénédictin autrichien de l'Abbaye de Seckau, au diocèse de Graz, auteur d'un volume d'intercessions, Fürbitten und Einführungsworte für aile Sonntage und Feste der Lesejahre A, B, C (1977). Surgant, Johann Ulrich (? -1503) Né à Altkirch (Alsace), il fait des études à Bâle, à Paris, puis de nouveau à Bâle où il obtient le grade de docteur en droit canon, et une chaire de professeur à l'Université dont il sera q uatre fois recteur. Doyen de St-Pierre de Bâle, pléban de St- Théodore au Petit -Bâle, il est un prédicateur très écouté et un organisateur très efficace. Il s'était fait très tôt remarquer par sa clarté, son érudition, ses don s pédagogiques et son sens prat ique. Bien qu'en raciné dan s la tradition médiévale, il est cependant sensible à la redécouverte de l'Antiquité. Il est surtout connu par son Manuale curatorum, un traité d'homilétique à l'intention des curés, qui fut réédité de nombreuses fois après sa par ution en 1503. On trouve dans ce manuel la liturgie des cultes -prédication qui se célébraient alors dans les villes du sud de l'Allemagne et qui marquèrent la réforme liturgique en Suisse, contrairement à l'Allemagne luthérienne dont la réforme cultuelle, à la suite de Luther, s'établissait sur la messe. Surgant a aussi publ ié en 1493 un Homi li ar iu s do ct or um, re cueil de sermon s ancien s, et en 15 02 un Regi men studiosorum, guide des études à l'intention des étudiants. Immat riculé à l'Université de Bâle au semestre d'été 1502, Zwingli a encore connu Surgant. Thomas d'Aquin (St) (1225-1274) Né d'une famille noble, au château de Roccasicca, non loin d'Aquino, dans la région de Naples, pet it- neveu de l'empereur Frédéric I, il ent re à l'écol e des Bénédi ctins du Mon t-Cassin, monastère dont son oncle est l'abbé. Contre le gré de ses parents qui répugnent à le voir devenir « mendiant », il décide de vouer sa vie à Dieu dans l'ordre dominicai n. Elève d'Albert le Grand (1193 - 1280) à Cologne et à Paris, il en devient rapi demen t l'« assistant ». Il est bientôt lui - même un maî tre en théologie incontesté. Très mêlé aux cou rants de pen sée de son temps, doué d'une intelligence très vive et d'un esp rit de synthèse remarquab le, il attire la foule des étudiant s. Il ens eigne à Pari s de 1252 à 1259, puis à Rome, puis de nouveau à Paris de 1269 à 1272, enfin à Naples. Il meu rt en 1274, au cours du voyage qui le conduit, sur l'ordre du pape, au Concile de Lyon. Auteur de la Summa contra Gentiles et surtout de la Summa totius theologiae, mais aussi de nombreux commentaires, il est le principal docteur de l'Eglise romaine... même après Vatican II. Thomas a Kempis (1380-1471) Né à Kempen, près de Cologne, fils d'artisan, Thomas Hemerken entre à tr eize ans à l'école de Deventer, puis à l'école des Frères de la vie commune. A l'âge de vingt ans, il est accueilli chez les chanoines réguliers de saint Augustin, au Mont Sainte -Agnès, pr ès de Zwolle. Moine en 1406, ordonné prêtre en 1414, il est une nature tranquille, extrêmement appliquée: il co pie quatre fois la Bib le ent ière d'une bel le écriture de calli graphe, ain si que le Missel et les oeuvres de Bernard de Cla irvaux. Il est à deux reprises sous -prieu r de sa communau té, mais aus si maître des novices. Il prêche fidèlement et s'adonne à la cure d'âme. On est aujourd'hui à peu près certain qu'il faut voir en lui l'auteur des quatre livres De imitatione Christi, 1421, assemblage de quatre traités différents, mais formant un tout, qui exposent avec une profonde spiritualité, beaucoup de coeur et un grand sens de la cure d'âme tout ce qu'il y a de meilleur dans la piété médiévale. L'esprit monacal et ascétique y est très sensible, mai s la foi au Christ y est si vivante que cette oeuvre a toujours été lue avec sympathie dans les Eglises de la Réforme jusqu'à nos jours. L'Imitation de Jésus-Christ a connu plus de 2000 éditions. C'est l'ouvrage le plus lu à la fin du Moyen Age. Il rest e un best- sell er de la spiritualité. Thurneysen, Eduard (1888-1974), réformé Né à Wa le ns tadt. Et ud es gymn as ia le s à Bâ le o ù son pè re es t aumôni er d'hôp it al . Et ud es de théologie à Bâle et Marburg. Secrétaire des UCJG à Zürich pendant deux ans, il y est fortement marqué par sa rencontre ave c le mouvement chr étien -socia l des Christophe Blumh ardt, Hermann Kutter et Leonhard Ragaz . Pasteur à Leu twil (AG) de 1913 à 1920, il collabore avec Karl Barth , son voisin à Safenwil. Ils deviendront des compagnons inséparables pour le reste de leur vie. 89
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