Liturgie pour le temp ordinaire
Pictet, Bénédict (1655-1724), réformé Pasteur à Genève, puis professeur de théologie dès 1702, il s uccède à son oncle François Turettini. Il préside une commi ssion chargée de relire et de révis er soigneu sement la nouvell e ver sion des Psaumes établie par Con rart (voir sous ce nom) et La Bastide, avant son ado ption à Genève en 16 93. Dè s 17 04 , il pu bli e un re cu ei l de qu ar an te , plu s ta rd de ci nq uan te - qu at re ca nti qu es d'inspiration biblique, destinés pou r la plupart à être chantés lors des fêtes chr étiennes. Depuis la Réforme, on n'avait en effet chanté que les Psaumes dans les Eglises réformées de langue fra nçaise. C' es t ainsi à Pi ctet qu e l'on do it la perc ée qui ouvrit, par la suite, la porte aux chor als et aux cantiques dan s notre chant d'Eglise. Il est vrai que ce ne furent que quatorze de ses cantiques qui passèrent dans les recueils de nos Eglises. Pidoux, Edmond (1908-), réformé Homme de le tt re s va udois . Pro fe ss eu r de fr an ça is à La usa nne. Memb re de la Commis si on intercantonale de révis ion du Psautier, de 1964 à la parution de Psaumes et Cantiques en 1976. L'apport d'Edmond Pidoux au nouveau recuei l est considérab le (environ 120 numéro s du recuei l, psaumes, adaptations de chorals ou textes nouveaux). On lui doit aussi la « rénovation » de textes anciens. Rebeaud, Jean-François (1941-), réformé Pasteur de l'Eglise réformée du canton de Vaud. Ministère paroi ssial à Bex, puis à Rolle. Depuis 1985, aumônier des Etablissements pénitentiaires de la Plaine de l'Orbe. Rhaban Maur (Hrabanus Maurus (776-856) Né à Ma yence, moine à Fulda, il fut envoyé à Tours pour parfaire ses études sous la direction d'Alcuin. Devenu maître à son tour dans son abbaye de Fulda, il valut à son école une grande célébrité. Il fut pour l'Allemagne ce qu'Alcuin avait été pour l'Empire. Abbé en 822, il abdique en 842 pour se consacrer de nouveau à l'étude. Travailleur infatigable, il a commenté la Bible presque en ent ier, en plus de divers traités, d'homél ies, d'un mar tyrologe. En 847, il est appelé au siège archiépiscopal de Mayence qu'il occupe jusqu'à sa mort en 856. On admet qu'il est l'auteur de l'hymne célèbre Veni, Creator Spiritus, dont Luther a tiré son Komm, SchOpfer Geist (notre cantique 328, très fidèlement adapté du texte latin par Edmond Pidoux). Ritter, Karl-Bernhard (1890-1968), luthérien Descendant d'une famil le qui a donné de nombreux pasteurs à l'Eglis e de Hesse, Rit ter comp tait parmi ses ancêtres Philippe Mélanchton et Elisabeth de Thuringe. Il a vécu presque toute sa vie à Marburg et s'est consacré presque entièrement à son Eglise de Hesse, mais son rayonnement est allé bien au-delà. Consacré au ministère pastoral en 1918, il est pasteur au Deutscher Dom, à Berlin, et accomplit une brève carrière politique comme député au Reichstag. De retour à Marburg en 1925, il s'occupe de la reconstruction de l'église de l'Université dont il est le pasteu r. C'est là que mûrit pour une bonne part le travail liturgique qui va marquer de larges milieux de l'Eglise. Sous le régime nazi, Ritter s'engage courageusement dans le Pfarrer-Notbund qui rassemble les forces pastorales opposées au régime. Dès 1923, il a par ticipé activement au mouvement de Berneu chen et il est en 1931 l'un des principaux parmi les fondateurs de la Evangelische Michaelsbruderschaft. C'est dans ce cadre qu'il publie ses principales œuvres liturgiques : Gebete ftïr das Jahr der Kirche 1933, réédité en 1948, et Die eucharistische Feier 1961. Une longue expérience de la vie liturgique l'a amené à en approfondir et à en renouveler le langage, grâce à un sens très vif des possibilités de la langue allemande. Son travail a stimulé celui de plusieurs autres membres émi nents de la fraternité de Saint-Michel, tels l'évêque Wilhelm Stàhlin et les pasteurs Walter Lotz et Rudolf Spieker. C'est pour un e grande pa rt grâc e à lu i qu e la frat erni té est de venu e un foyer de vi e sp ir itue ll e in tens e et rayonnante au sein des Eglises d'Allemagne . Karl-Bernhard Rit ter est décédé apr ès s'être retiré à Königstein (dans le Taunus). Schmolck, Benjamin (1672-1737), luthérien Né à Brauchitschdorf (Silésie). Fils de pasteur, il fait sa théologie à Leipzig, puis devient l'assistant de son père. Dès 1702, il est diacre, puis pasteur principal à Schweidnitz, inspecteur des églises et 87
Made with FlippingBook
RkJQdWJsaXNoZXIy Mjc3MzQ=