Liturgie pour le temp ordinaire

Frey, Jakob (1923-), réformé Pas teur à Mo ll is (GL), Ki rche nr at de l' Eg li se r éf or mée, pu is à Kö ll iken (AG) où il exer ce la fonction de Doyen. Dès 1978, il assume la tâche de résident de la Maison de retraite que l'Eglise réformée du canton de Zurich entreprend d'établir dans les bâtiments qu i entourent l'église de l'ancien couvent cistercien de Kappel, devenue paroissiale du lieu depuis la Réforme. Inaugurée en mai 1983, la maison connaît une activité intense et fructueuse. L'office divin y est célébré trois fois par jour dans l'admirable église, et un effort de renouveau liturgique s'y poursuit en accord avec la paroisse du lieu. Le pasteur Fr ey a également travaillé pour la commu nauté De r of fene Ri ng en assumant la publication du livre de prière de ce groupe. François d'Assise (St) (1182-1226) Pr ofondémen t marqué par un sermon sur Matthieu 10/8ss, ce fils d'un riche marchand drapier renonce au monde après des années de vie dissolue et entreprend de vivre sa vie dan s une entière pauvreté, à la suite du Christ. Il fonde alors une fraternité, vouée à la repentance, qui s'efforce de prêcher l'Evangile sans dépendre du monde, si ce n'est en mendiant sa subsistance. Craignant pour l'Eglise les conséquences d'un tel mouvement, mais discernant aussi le parti qu'on peut en tirer, le pape Innocen t III et son successeur en font un ordre, une mi lice dévouée au service de l'Eglise. Après une tentative de prêch er l'Evangile en Terre sainte, François revient en Italie où il peine beaucoup pour rétablir l'ordre parmi les frères toujours plus nombreux. Il se retire ensuite pour vivre la fin de sa vie dans une union constante avec le Christ. Il meurt le 3 octobre 1226. Moins de deux ans plus tard, en 1228, il est canonisé par Grégoire IX. Gelineau, Joseph (contemporain), catholique-romain Jésuite français, très engagé dans le renouveau liturgique de son Eglise. Il s'est attaché notamment à créer une nouvelle manière de chanter les Psaumes en adaptant à l'usage liturgique la version des Psaumes de la Bi bl e de Jé ru sa lem et en co ll abor ant en suit e à l' ét ab liss emen t du Psaut ie r di t œcuménique. Liturgiste, il a publié de nombreux articles sur des questions liturgiques dans diverses revues. Gerhardt, Paul (1607-1676), luthérien Né à Grâfenhai nichen, entre Wittenberg et Halle. Héritant d'une certaine fortune, il peut faire des études de théologie à Wittenberg où il est immatriculé en 1628. On le trouve plus tard dans la fonction de pr éc epteur . Ce n' es t qu 'à l' âge de 44 an s, en 1651 qu 'il ob ti ent son pr emie r po st e pa st or al comme pr évôt de Mi tt enwald e au sud de Be rl in. Qu elqu es anné es plus tô t, en 1648 , Johann Crüger avait publié dans sa Praxis pieta tis les premi ers cantiques spirituels de Ger hardt. Dans les années qui suivent, celui- ci, devenu en 1657 diacre à l'église St-Nicolas de Berlin, compose encore un grand nombre de cantiques. En conflit avec le prince - électeur réformé, le luthérien inflexible qu'est Gerhardt doit quitter son poste berlinois en 1666. Appelé à Lübben (Lausitz), il se retrouve en milieu entièrement luthérien dans la fonction d'archidiacre. C'est là qu'il meurt dix ans plus tard, après de longu es ann ées de veuvage. La riche sse de son inspi ration poétique, dan s une existence trè s bourgeoise, reste un mystèr e. Gerhar dt est, apr ès Luther , le plu s grand poète aut eur de cantiques de la chrétienté évangélique. Il est difficil e de dire tout ce que la chrétienté allemande doit à ce pasteur luthérien si rigoureux et si inspir é. Ses 120 cantiques ont été mis en musique par Crüger, Hintze et Ebeling. Ils ont en moyenne 15 strophes chacun. Grégoire Lausavoritch, l'Illuminateur (St) (mort vers 332) Arménien, fils d'un satrape, il est exilé en Cappadoce où il adhère à la foi. De retour en Arménie, il y convertit vers 280 le roi Tiridate III (261-317) et tout son peuple. Bien que marié, Grégoire, pressé par le roi, obtient de l'évêque de Césarée la con sécration épiscopale et établ it dans son pays une hiérar chie de douze ou quinze évêques. Sous la juridiction de l'évêque de Césarée, lui, puis ses fils exercent la charge de catholicos ou pat riarche d'Arménie. L'Eglise ain si con stituée usait selon les régions du grec ou du syriaque comme langue liturgique. La liturgie qui porte le nom de St Grégoire l'Illuminateur est probablemen t plus tardive, mai s issue de celle qui fut établie, en accord avec Césarée, lors de la constitution de l'Eglise d'Arménie. 79