Liturgie pour le temp ordinaire

RÉPERTOIRE DES PERSONNES Les personnes citées dans le chapitre des sources (pages 25 à 66) dont le nom est accompagné d'un astérisque (*) font ici l'objet d'une notice biographique. On a inclus dans ce répertoire uniquement les auteurs de prières et de textes liturgiques. Les éditeurs d'anthologies n’y figurent donc pas. Ces notes peuvent paraître inutiles lorsqu'il s'agit de personnages célèbres de l'histoire de l'Eglise. Si l'on a pris plaisir à les établir aussi dans de tels cas, c'est en pensant aux lecteurs qui n'ont pas nécessairement sous la main les ouvrages de référence nécessaires. Par ailleurs, il faut être conscient que cet ensemble de noms ne constitue pas une histoire de la liturgie à travers les siècles. Certains noms s) trouvent par hasard, à cause d'une prière que nous avons retenue, alors que des nomséminents n) figurent pas... On se souviendra que les dates de naissance des auteurs anciens sont souvent approximatives, que les notices ne peuvent tout dire, qu'enfin, curieusement, c'est pour les contemporains que les précisions souhaitables nous ont manqué. Adler, Elisabeth (1926-), luthérienne Etudes de philo logie. Directric e d'Académie évangélique, dél égu ée de la Fédération des Eglises évangéliques en République démocratique alleman de à l'Ass emblée œcumén ique d'Uppsala, en 1968. Domiciliée à Berlin. Albertz, Martin (1883-1956), réformé Pas teur de l' Eg li se ré fo rmée en Allemagne. Mi ni st èr e pa ro is si al pe nd ant de lo ngue s anné es , no tammen t à Be rl in - Sp an dau à l' av èn emen t du na zi sme. Membre du Br ud er ra t de l' Eg li se confessante, il est engagé dès 1934 dans la lutte de l'Eglise avec le régime. Incarcéré à trois reprises,il compose durant sa cap tiv ité des pri ères sur le Décalogue , le Credo et l'Orai son dominicale. En 1941, il édite avec le professe ur Ernst Wolf un monumen tal Kirchenbuch , collection presque complète des prières liturgiques réformées, de la Réforme au début du XVIII e siècle. Cofondat eur de l'illégale Kirchliche Hoihschule, il y enseigne le Nouveau Testament de 1935 à 1941, puis de 1945 à sa mo rt . Peu d' hommes on t po rt é comme lu i, so us la pe rs écut io n na zi e, da ns un engageme nt comp le t et dan s une in te rc ess io n co nst an te, le so uci de l' Egl ise et nota mmen t des je unes pasteurs. Alcuin (Albinus Flaccus Alcuinus, du saxon Alchwyn) (vers 740-804) Né à York, élève à l'école d'Egbert, évêque d'York, il devient diacr e, puis enseign ant dan s cette école dont il dirige la bibliothèque. En 781, Charlemagne le rencontre en Italie et le convainc de venir à sa cour. Mis à la tête de l'école palatine, il devie nt abbé de Saint-Martin de Tours. Il est en quelque sorte «ministre de l'éducat ion » de l'emp ire. Charl ema gne lui - même, ave c ses fil s et ses filles, assiste à ses cours. Alcuin écrit beaucoup. Il est le principal conseiller de l'empereur dans la renaissanc e liturgique carolingienne: les liturgies gallicanes sont alors assimilées au sacramentaire grégorien. Les oeuvres d'Alcuin couvren t la théologie, l'exégèse, la pédagogie, la philosophie et la morale; ses « Questions et réponses pour l'en fant » sont le premier catéchisme connu. Une révision de la Bible latine est faite sous sa direction. Autorisé à quitter la cour, Alcuin rejoint définitivement Tours en 801; il y ré forme le monastère, enrichit la bibliothèque et donne une vive impulsion aux études. Il est resté simple diacre. Son disciple Rhaban Maur prolongera son action dans les pays germaniques. 71

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