Liturgie pour le temp ordinaire
Dans les trois prières, l'épiclèse est formulée en étroite relation avec la parole apostolique de 1 Co 10/16: par le Saint -Esprit, le pain et le vin sont « commun io n au corp s et au sang de no tr e Se igne ur Jé su s -Ch ri st ». Puis ch ac une des tr ois pri ère s exp ri me à sa ma nièr e le s fr uits de ce tt e communion : LTF usu ell e LD II évoque la croissance de l'Eglise dans l'unité de la foi; LD I demande le plein accomplissement de ce qui a commencé dans la Pâqu e du Christ; LTF var. = LD III at tend qu e tout es choses soient faites nouvelles et que vienne le règne de Dieu. Dox olog ie: Dan s LTF u suelle LD II, la conclu sion doxologique est rep rise, avec EL Communion 1952 (33) et BE 1955 (120 et pas sim), de la liturgie de l'Eglise del'Inde du Sud [1949, 1963 (17)] qui s'inspire d'Ep 4/15. La doxologie de LD I se veut délibérément anté-nicéenne: l'Eglise prie le Père par le Fils dans le Saint- Esprit, ce qui répond exactement au schéma de la prière eucharistique (voir déjà ci-dessus, sous Epiclèse). La conclusion de LTF var. = LD III enfin souligne la dimension eschatol ogique de la cène; ell e est chantée par l'assemblée, en liais on avec l'Amen, lequel est aussi chanté par les fidèles dans les deux autres prières. Ame n: Cet Amen ch an té pa r tou s si gn i fi e que c ette p ri èr e a été c ell e de tou s. Il est attesté déjà par Justin * (Apo logie I, 65/3-4 et 67/5). Par cet Amen, la prière est ratifi ée d'un commun accord comme elle a commencé d'un même élan dan s le dialogue initial. Un moment de silence marque ici opportunément la césure et tout à la fois l'articulation entre la partie « eucharistie » de la célébration et sa partie « communion ». Le Notre Père va ouvrir cette dernière. L'officiant va pouvoir rompre le pain et présenter la coupe, gestes qui préparent la communion. 70
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