Liturgie pour le temp ordinaire
Remarques sur les prières eucharistiques Du fait de leur importan ce, les prières eucharistiques appellent des remarques détaillées que l'on a ju gé bon de gr oupe r ci -ap rè s. Les re nvoi s à ce s pr iè re s so nt fait s au moyen de s ab ré vi at io ns suivantes : LTF us ue ll e = LD II Pri èr e eu char is ti qu e us ue ll e de la Li tu rg ie de s temps de fê te , pa ss im = Pri èr e eu charistiqu e II, pa ge 236s de la Litu rgie du dimanche pour le temps ordinaire. L D I P r i è r e e u c h a r i s t i q u e , p r e m i è r e f o r m e , p a g e 2 3 4 s d e l a L i t u r g i e d u dimanche pou r le temps ordinaire, à considérer comme usuel le durant ce temps. LTF va r. = LD II I Pr iè re eucharistiqu e, variante, pa ge 394s , de la Liturg ie des temps de fête = Pri èr e eu ch ar is ti qu e II I de la Li tu rg ie du di ma nc he po ur le temp s ordinaire, page 238s. Hippolyte Prière eucharistique d'Hippolyte, page 264s de la Liturgie du dimanche pour le temps ordinaire. L'officiant a découvert le pain et rempli la coupe: la première partie de la liturgie de la sainte cène, l'action de grâces, peut commencer. Dialogue initial: Son importance est grande: non seulement ce dialogue est d'usage universel et remonte à la prière juive, mais par lui l'o fficiant s'assu re — et l'assemblée lui signifie — que la prière qui va commencer est bien celle de toute la communauté assemblée, laquelle est ainsi pleinement engagée avec celui dont le ministère est de présider à la célébration du sacrement. Pré face s: La Li tu rg ie roma nde don ne 39 pré fa ce s dif fé re nte s, 18 dan s LTF, 21 dan s LD . Praefatio signifie proclamation (de Dieu, de son salut) et cela devant Dieu, en sa présence. Comme le dialogue, la préfac e remonte à la prière juive pour son gen re, à la pri ère de l'Eglise ancienne pour son contenu. Elle n'est pas une louange à bien plaire ; disciplinée dans son expression et précise dan s son contenu, ell e ne se satisfai t pas d'un lan gag e app roximat if. Comme toute la prièr e eucha ris tique, el le s' adre ss e au Pèr e. (Une ex ce pti on ce pen dan t: la Li tu rg ie de St Je an Ch ryso stome s' ad ress e à la Tr init é: cf. LD K, pa ge 228; nous avon s tenu à donner ce déb ut d'an aphore parce qu'il est un exemp le de la théo lo gie apophatique, chère à l'Eglise d'Orient.) Sanctus: En en tonn ant le Sa nc tu s, l' Egli se mani fest e qu 'e ll e s' un it su r la te rr e au cult e de s anges dans le ciel. Le Sanctus aussi est utilisé dans la prière juive. Dans la liturgie de l'Eglise, il est d'usage universel dès le IV' siècle (ou même plus tôt?). A cette ac cl amat io n vété ro - te st amen ta ir e, on jo in t dè s le VI ` si èc le l' ac cl amat io n néo- testamentaire du Benedictus célébrant le Christ qui vient manifester la gloire de Dieu par sa croix. Cf. LD page 233. Post-Sanctus: On appelle ainsi la transition entre le Sanctus et le récit de l'institution. Sous diverses formes, par fois développées, cette transition est connue de toutes les liturgies, notamment anciennes. Dans LTF usuelle = LD II, le Post-Sanctus est celui de Thomas Cranmer* dan s le BCP anglican. La forme donnée dan s LD I s'inspire de textes anciens, repris dan s des liturgies anglophones modernes: la première phrase prolonge le Sanctus, la seconde le Benedictus. Le Post-Sanctus de LTF var. = LD III est d'origine luthérienne moderne. Institut ion: Au cœur de la prière eucharistique, la signification des Ve rba testaments est de rappeler que la cèn e a été insti tuée par le Chris t lui-même. Pour les liturgies anciennes, ce texte est simplement narratio institutions et non acte consécratoire; il n'est donc pas précédé d'une épiclèse ni accompagné de gestes qui referaient ici ce qu'a fait le Seigneur. La fraction du pain et la présentation de la coupe 68
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