Liturgie pour le temp ordinaire
G : Prière luthérienne; ELF 1983 (181), ordre des requêtes modifié ici — En parallèle avec la page 178 de la Lit urgie du dimanche où l'on a donné trois prières matinales, on a trois prières vespérales correspondantes, à choix, en guise d'or. conclu sives : a) Prière réformée; adaptée de ERF 1963 (351). b) Jean Calvin *; Catéchisme 1542, allégée. c) Martin Luther * ; Der Kleine Katechismus 1529, mise en «nous ». H : Prière anglicane ; • BCP 1549, à l'office du soir, reprise par NE 1713 (63 -65), Ostervald*, pou r les mercredi et vendredi soi r. Nous avons fait des inversions dan s les versets psalmiques du début; les prières elles-mêmes sont légèrement adaptées. La prière conclusive vient des anciens sacramentaires par le canal du bréviaire de Sarum ** (XI e siècle). Du BCP 1549, elle passe dans la «Liturgie pour les protestants de France... privés de l'exercice public de leur religion », 1758 (liturgie des protestants du Désert). A notre époque on la trouve dans BCO 1940 (55, 261), BCW 1946 (355, 364) et BE 1955 (380) p. ex. Liturgie eucharistique Souhait de paix: D'après ASB 1980 (170, n° 83). Prière eucharistique d'Hippolyte: Hippolyte de Rome*, vers 210, dans «La Tradition apostolique »**. C'est le plus ancien texte connu de la prière eucharistique; il témoigne, pour la fin du II e siècle déjà, sans doute, d'une prière eucharistique entièrement structurée, dont Hans Lietzmann *, dans Messe und Herrenmahl 1926 (181) a pu dire que, telle que nous la lisons, «elle aurait pu être prononcée à Corinthe ou à Ephèse au temps de St Paul ». L'ordre des éléments (dialogue — action de grâces— récit de l'institution — anamnèse — épiclèse — doxologie) ne changera plus dans la suite des siècles. Chez Hippolyte, il ne manque que le Sanctus; a-t-il été ajouté plus tard à la prière? ou Hippolyte l'a-t-il délibérément laissé de côté dans son traité comme le pense Josef Andreas Jungmann * (L a Liturgie des premiers siècles 1962, p. 115) ? Le fait est que 150 ans après Hippolyte, vers la fin du IV' siècle, le Sanctus figure dans toutes les prières eucharistiques d'Orient et d'Occident où il marque d'heureuse manière une césure entre l'action de grâces et le mémorial de la rédemption. Une prière eucharistique sans Sanctus nous a cependant paru convenir particulièrement dans un office du soir, célébré généralement avec une assemblée moins nombreuse. Dans la partie de la prière imprimée en retrait, le texte latin a les mots terminum figat qui constituent une crux interpretum difficile à élucider. Pour donner un sens à ces deux mots, nous avon s us é d'un e pa raphra se : Pour l'homme du Ba s - Empi re , le p£nt a ·e ‹ de la philosophie amb iante exprimait l'impu issance où l'on se sentait face à l'écou lemen t inexorable du temps. Dès lors, ne pourrait-on pas penser que le Christ, en fixant un terme par son œuvre rédemptrice, a mis en route, a inauguré un monde nouveau? Cela exprimerait le nouveau commencement de toutes choses dans la Pâque du Christ. D'où notre traduction. Cette conjecture — même si elle devait se révéler insoutenable — a l'avantage de donner un sens acceptable dans le développement de la prière. Pas d'Agnus Dei: L'Agnus Dei a été introduit dans la liturgie d'Occident vers la fin du VII' siècle seulement; il manque donc chez Hippolyte. C'est, comme pour l'absence du Sanctus, une bonne raison de situer cette liturgie à l'office du soir, où sa brièveté convient particul ièrement. Elle peut d'ailleurs être utile dans d'autres services de cette nature. Prière finale: Hippolyte de Rome*, vers 210; «La Tradition apostolique» ** [EL Communion 1952 (75)], reprise par BE 1955 (130, G) et VD 1963 (400). 66
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