Liturgie pour le temp ordinaire
J : Cette formule liturgique s'est imposée dès la Réforme dans l'usage liturgique de Suisse allemand e ; elle fi gu re au jourd' hu i dans pr esqu e toutes le s li turg ie s al éman ique s. On la trouve, à l'origine, dans le Manuale curatorum de Johann Ulrich Surgant* (1503), pars II, consid. VI e t XVII, où elle a, il est vrai, une signification un peu différente: à la fin du culte-prédication, le prédicateur dit aux fidèles: Priez pour moi qui vais maintenant (ou: sous peu) célébrer la messe; j'y prierai moi aussi pour vous. Bénédictions A: Dans la tradit ion occidentale, la bénédiction est toujours trinit aire: elle est ainsi un rappel de la grâce baptismal e, au momen t où les fidèles son t envoyés dans le monde; elle est en même temps un résumé de la foi en la révélation de Dieu, Père, Fils et Saint -Espr it qui a suscité l'Eglise au cœur du monde. Une seule formule fai t exc eption : c'est la bénédi cti on sacerdotale de Nm 6/24-26, reprise de l'Ancien Testament et utilisée surtout dans les Eglises luthériennes et réformées; on notera qu'elle « met le nom d e Dieu sur le peuple » (Nm 6/27), elle aussi, par trois fois. B: Cette formule paulinienne figure en « nous » comme conclusion aux offices du matin et du soir de la tradition anglicane, BCP 1549. Elle app araît chez nous comme bénédiction, en « vous », dans NE 1713 (10, 20, 53) grâce à Jean-Frédéric Ostervald*. C: C'est la bénédiction traditionnelle dans les Eglises d'Occident, sous des fo rme s lé gè re me nt dif fé re nte s: Li t. la ti ne** , BCP an gl ic an , li tu rg ie s lu th ér ie nnes , li tu rg ie s pr es by té ri en ne s an gl op ho ne s (BCO, BCW, BPW) ; ch ez no us dè s NE 17 13 (s ou s deux fo rmes , 20 et 65 ) gr âc e à Je an- Fr éd ér ic Os te rv al d*, pu is BE 18 20 (3 3) NE 19 05 (5 ), BE 1955 (113). Solennités et anniversaires Dimanche de la Trinité Pendant longtemps, l'Eglise n'a pas éprouvé le besoin de célébrer la Trinité par une fête spéciale. Au IX e siècle apparaît une messe votive de la Trinité; au X e siècle, cette messe est utilisée pour une fête de la Trinité que célèbrent certains diocèses, le premier dimanche après la Pentecô te. C'est au XIV e siècle que le pape Jean XXII étend cette fête à toute l'Eglise. La Réformation luthérienne et l'Egli se anglic ane la maintiennent. Toutes les liturgies réformées récentes, BCO, BCW, Todd Chris tian Festival s, Lit alémanique 1974 (II, 231 -240), VD 1963 (196 -200), en tienn ent compt e. Le di manc he de la Tr in it é es t un e so rt e d' écho , ap rè s Pen te cô te , de tout e la pa rt ie fest iv e de l'année. SERVICE DU MATIN Prière de supplication: Composit ion nouvell e sur des énoncés tradi tionnel s, avec en con clu sion, la prière Aufer a nobis, X e siècle (on la trouve déjà ci-dessus, page 51, sous confessions des péchés X et Z). Prières du jour: A: Lit. latine** ; MR 1969, du jour, légèrement développée. B: D'après St Hilaire de Poitiers*, IV e siècle, adaptée. C: Kar l Bernhard Rit ter*, Eucha r. Fei er 1961 (364), légèr ement modifi ée. Prières d'intercession: A: Priè re réfo rmé e; ti rée en parti e de l'in ter cessio n san s répons G, ci- dessu s page 55, VD 1963 (204) qui s'in spire de la liturgi e morave; on y a ajou té, ici, les alinéas 5 et 7 —Or. conclusive: d'après Othmar Stary*, Fürbitten 1977 (113). 59
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