Liturgie pour le temp ordinaire

Deuxième volume L I TURG I E DU DIMANCHE POUR LE TEMPS ORDINAIRE Culte paroissial du dimanche matin L'invocation et ses versets psalmiques  Les vers et s psalmiques qu i suivent l'invocation font partie de cell e-ci: il s en sont l'élément variable, propre à chaque dimanche. Nos psaumes chantés ne comportant pas de doxologies, c'est à la fin des versets psalmiques de l'invocation que l'on a placé celle- ci. La Trinité est ainsi proclamée, invoquée, célébrée dès l'ouverture du service. Quant aux versets psalmiques, ils sont choisis dans les passages les plus marquants du Ps autier biblique. A l'exempl e de l'ancienn e tradition, ils sont répartis sur les dimanches du temps ordinai re dans l'ordre où ils figurent dans la Bible, à ceci près que les Ps 95 , 96, 97 , 98 et 99 sont réserv és au temps qu i suit l'Epiphanie, conformément à la tradition. L'introït, psaume chanté  Ce sont le s ve rs et s bi bl iq ue s do nt on vi en t de pa rl er qu e l' on appe ll e souv en t ch ez no us «in troït », ce qui est une erreur. C'est le psaume chanté par l'assemblée qui doit être considéré comme tel. Dans l'Eglise ancienne, ce psaume était chanté pendant l'en trée (introitus) des officiants. Mais puisque ce n'est plus le cas aujourd'hui (et qu'il n'est sans doute pas dans l'esp rit de notre tradition de solenniser cette entrée), l'appellation d'introït n'a plus de sens. Nous préférons appeler ce chant « psaume de la semaine »: il est repris aux offices de toute la semaine. Acte de repentance  Le schéma liturgique qui prévoyait de toujours faire précéder la confession des péchés de la lecture de la Loi ou d'un texte exhortatif ne doit plus être la démarche unique et exclusive au seuil de l'acte de repentance. Ce sch éma liturgique n'a pas de fondeme nt très solide dans notre tradi tion ré fo rmée . Il se ra it faux , ce pe nd an t de l' excl ur e to ut à fait , pu is qu 'i l pe rmet la pr oc lamati on occasionnelle et nécessaire du Décalogue et du Sommaire de la Loi. Mais des textes proclamant la grâce de Dieu appellent au repentir d'une façon plus juste et s'articulent souvent mieux sur la prière de confession. Plus souvent encore, celle-ci n'a même pas bes oin d'être introdui te par aut re chose que l'invocation, ses ver set s psalmiques et le psaume chanté. Elle fait ainsi cla irement par tie de l'acte d'adoration que constitue l'ouverture de la célébration dans son ensemble. Confessions des péchés A:  Cette con fession des péchés a été longtemps la seule en usage dans les Eglises réformées de langue frança ise. Elle a été rédigée par Jean Calvin * pour sa communaut é francophone de Strasbourg, en 1539. Nous n'en possédons plus l'édition originale, mais le texte de Calvin se trouve dans un e li turg ie de Pi erre Brully, su cces seur de Calv in, da tant de 1542, «La manyer e de fai re prieres aux égl ises fra nco yse s », ain si que dan s «La forme des prieres et chantz ecclésiastiques » parue également en 1542, à Genève, sur l'initiative de Calvin. Il est établi que Calvin s'est inspiré, pou r cette prière, du texte all emand de Strasbou rg 1526/39, dû à Martin Bucer * et qui remonte, à trave rs diver ses réd actions successives, au Confiteor médiéval. Modernisé une premiè re fois pa r Valentin Conrart* et son ami Marc -Anto ine Cr oz iat de la Ba st id e, en 1689 , le text e de Calvin a subi pa r la suit e de s modi fi cation s malheureuses. Nous le donnons dans la forme de BE 1955 (47) qui l'a ramené aussi près que 49

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