Liturgie pour le temp ordinaire
XI e siècl e, due vraisembl abl ement à Wipo de Bourgogne *. Christ ist erstanden (303), qui pourrait remonter à la fin du XI ` siècle, a une force qu i est restée intacte. Luther disai t: «On se lasse de beaucoup de mélodies, mai s de celle- là jamai s! » Ch rist lag in Todesbanden (322 ou 306) est l'œuvre de Luther*; plus proche de la séquence grégo rienn e, la mél odie est plus élaborée que celle du 303, mais tout aussi forte et réellement pascale. Tr oi si ème par tie : [C él ébra ti on du bapt ême et ] conf es si on so le nnel le de la foi Présentation, accueil des candidats et prière: Compositions nouvelles. Confession et engagement des candidats: Composition nouvelle; elle intègre trois éléme nts importants de la liturgie des origines: — la « renuntiatio » du rite ancien, — la confession trinitaire du Symbole baptismal, — le « Kyrios Christos » apostolique. Prière Composition nouvelle; tirée de notre Liturgie du baptême 1959, rééditée en sa cr amen te ll e : 19 74 . Ce tt e pr iè re ra ss embl e en un e ép ic lè se tr ès so br e tous le s as pe ct s du sa cr emen t ba pt is ma l: l' il lumi nat io n, la no uv el le nai ss an ce , l' ac cu ei l dan s l'alliance de grâce, la mort et la résurrection avec le Christ, nouvelle création et citoyenneté céleste. Act e du bap tême: Rétab lissement , ici, selon la lit urgie susnommée, de la « con signa tio n » de l' Eg li se an ci en ne en un e fo rmul e la pi dai re . Le si gn e de la cr oi x, fa it à ce moment sur le front du bap tis é, signi fie que celui- ci, telle une brebi s mar quée du sceau de son propriétaire, « app artient dés ormais au Sei gneur pou r le servir tous les jours de sa vie ». De son côt é, l'imposit ion des mains atteste la promesse du Sei gneur d'être, par son Esprit, tous les jours avec ceux qui sont devenus les membres de son corps : Dieu est fidèle et conduira les siens à la vie éternelle. Souhait de paix: Le souhait de paix est la conclusion de ces actes d'accueil : après les gages que Dieu donne, c'est le signe de l'accueil de la par t de la communaut é chrétienne, au nom du Christ. Renouvellement des engagements du baptême et confession solennelle de la foi : Le bap tême es t un iq ue et ne sa ur ai t êt re re no uve lé ; ma is no tr e pr is e de con sci enc e de la grâce qui nous y est faite une foi s pour toutes a besoi n d'être re no uve lé e, et Pâq ue s en es t l' oc ca si on , favo ra bl e en tr e to ut es . Le Ca rême paroissial nous y a préparés : les thèmes de la « renuntiatio », de la confession, de la per sévér anc e dan s le ser vice y étaient déj à con tenus. Ain si prépa rée durant quarante jours, l'assemb lée, dans la nuit de Pâques, témoigne solennellemen t (= une foi s l'an!) et d'une man ièr e communau tai re de son appartenance à Dieu par le Chri st. C'est là un encouragement pour les nouveaux baptisés: ils ont des frères engagés comme eux , qui ont « revêtu Christ » (Gal 3/17) comme eux. La pa ro le de St Paul fi gu re dans le s li turg ie s de bapt ême de tout es le s gr ande s confessions. La bénédiction conclusive provient de la liturgie latine. Quatrième partie: L'eucharistie Préfa ce: Sac ramen tai re gél asien **, MR du jour. La mention de l'Agneau immol é, dan s la Nuit de Pâques, rappelle la nuit de l'exode, mai s ren voi e aus si aux visions de l'Apocalypse. C'est par sa croix que le Christ a remporté la victoire; «par sa mort, il a vai ncu la mor t» (tropai re byzantin de Pâ ques) . Cette préface montre combien l'Eglise a toujours tenu à affirmer l'unité de la passion et de la résurrection du Chris t. 41
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