Liturgie pour le temp ordinaire

Choral 287: Ce choral relie, à ce point de la célébration, la liturgie de la Parole à celle de la communion.  Alors que le cho ral précédent, de Gerhardt, est une créat ion originale de son auteur et sa méditation personnelle en face du Christ, O Haupt roll Blut und Wunden (chez nous dans le très beau texte d'Edmond Pidoux *) est une paraph rase du Salve, caput cruentatum d'Arnulf de Lou vain*, ver s 1250, inspi ré des sermons de Bernard de Clair vaux*. Il y a une progression d'un chant à l'aut re. SA INTE CÈNE: Acte d'humiliation et de confession: Pr ière réformée;  extr ait d'un e prière de VD 1940 (161) [r eprise ici de BE 1955 (240)]. Prière sacramentelle : Pr ière réfor mée;  composition de BE 1955 (241 ). Prière d'humble accès: D'après l'ancienne prière inclinée de la Tradition apostolique d'Hippolyte*;  EL Communion 1952 (74) [reprise ici de BE 1955 (242), mais allégée; la dernière phrase de BE d'après Ps 51/14a]. Prière finale: Li t. lat in e** ;  [MR 1969 du jo ur, pri èr e co ncl usi ve de la co mmunio n générale]. LES IMPROPÈRES L'utilisation de ce texte pourr ait poser quelques problèmes s'il devait être compris par certains comme ayant une portée ant ijuive. Son propos n'est pas d'accuser le peuple juif. L'évocati on de la libération vétéro-testamentaire doit être compri se typologiquement : elle vise l'Eglise, comme l'ont fait déjà le s le ctures de l'Exode pendant le Carême, et comme le font les le ctures de la Nuit de Pâques. Il peut être utile de le rappeler brièvement, si ce texte est utilisé, afin d'éviter que l'on accuse l'Eglise d'antisémitisme... La lecture de Michée 6/1- 5 est à l'origine de ce poème dont les trois premières interpellation s (exode, séjour au désert, la vigne) remontent au VII' siècle, alors que la suite est du IX' siècle. Nous donnons ce texte à cause de son importance dans la liturgie occidentale, latine, mais nous ne l'avons pas in séré directe me nt dan s la lit urgie du ma tin de Vendred i sain t co mme s'il en f aisai t obligatoirement partie. RECUEILLEMENT A L'HEURE DE LA MORT DU SEIGNEUR Une grande partie de la chrétienté (dont, chez nous, l'Eglis e romai ne) cél èbre à Vendredi saint l'heure à laquelle le Seigneu r est mort sur la croix. S'il nous semb le faux d'aban donner notre usage réformé d'un service principal le matin de Vendredi saint, il nous paraît en revanche bon de marquer par un bref recueillement dans l'après -midi (15 h) le moment où le Christ est mort sur la croix. Nous avons à dessein choisi pour ce faire la forme très simple du recueillement, afin de ne pas comprimer ce bref mémorial de la croix dans une forme trop rigide, comme le serait p. ex. la structure de l'office. Les moments de prière silencieuse ont donc ici une grande importance. Prière A: Années Mt et Le: Prière réformée;  BCO Christian Year 1952 (101s). Prière A: Anné es Mc et Jn: Es 53 /1, 3 - 6, 7b- 8 mis en pr ière. En conclusion du recueillement: Prière A: Prière B: St Anselme * ;  [ELF 1965, fas cicul e 2 (20s) ] Ora ison con clu sive: Lit . latine**?  [OD 1961 (122) allégée ]. Ps 51/3-4, 12-19, suivi de l'oraison trad. du Vendredi saint [PdTp 1972 (802)]– inter cession réformée, BCO Chris tian Year (103) Ora ison con clu sive: Lit . latin e ** ?  [OD 1961 (122) allégée]. 38

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