Liturgie des temps de fêtes

litu rgie a qu elqu e ch ance de devenir la pr ièr e commune et le li en pro fond qu 'e lle est appelée à êt re pou r l' Eg li se. Ce n'es t d'a illeu rs que dans la durée qu'on disc erne les insuffisances et les faiblesses de certains de ses textes pour les améliorer. On reconnaît alors le bien-fondé des propos d'Alexandre Vinet 1,lorsqu'il écrivait : « La liturgie ne doit être retouchée qu'à delongs intervalles et avec une grande circonspection par l'Eglise. Ces intervalles pourront d'autant mieux se prolonger si la liturgie a été conçue comme une vr aie li turgie. » Cert es, aujou rd 'h ui la langu e semb le évolu er plu s vi te et de pet ites retouches de langage peuvent se révéler plus souvent nécessaires. Mais ce qui importe, ce n'est pas tellement d'accrocher le char de la liturgie aux modes du moment, mais bien que cette liturgie, comme le dit Vinet soit spirituellement fondée, « une vraie liturgie ».Seule la tradition est alors une bonne conseillère. Dans son élaboration comme dans sa célébration, la liturgie est un exercice d'humilité et d'écoute... de ce que l'Esprit dit aux Eglises. Par ces notes introductives, on espère montrer selon quels critères on a tenté de donner aux Eglises réformées romandes une liturgie commune. L'avenirdira si nous avons tant soit peu réussi cet exercicedifficile. 1 Alexandre Vinet, Théologie pastorale, 1942, p. 191. 12

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